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  • Cécile Guéret

Enquête : La gentillesse, une réponse à la crise


L’homme ne peut plus être un loup pour l’homme… En ces temps troublés, nous avons tous besoin de solidarité et de bienveillance. Pour faire face, mais aussi – pourquoi pas? – comme une alternative à trop d’individualisme. Comme chaque année, Psychologies organise en France la Journée de la gentillesse, déjà présente dans dix-sept pays. Et si les crises que nous vivons étaient aussi une opportunité ? En nous obligeant à faire notre examen de conscience, elles nous invitent à repenser notre façon d’agir. La bonne nouvelle : l’être humain est gentil. Vous en doutez ? Des études le prouvent, et les initiatives misant sur l’entraide et la bienveillance se multiplient !

L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est au contraire altruiste, généreux et gentil avec son voisin. Pour tous ceux qui pensaient que nous n’étions que des calculateurs rationnels et égoïstes, plus ou moins civilisés par les lois du vivre-en semble, cette conception de la nature humaine demande un temps d’adaptation. Et pourtant… Comment comprendre autrement la déferlante des réseaux d’entraide (plus de cinq cent mille aux États-Unis !) qui, d’Internet au café du coin, prônent la découverte de l’autre, le soutien et l’écoute, reléguant la concurrence et l’égocentrisme à des comportements de l’âge de pierre ? Alors que nous nous étions à peine faits à l’idée d’échanger nos maisons pour les vacances – et nous y trouvions encore notre intérêt –, voici que fleurissent les sites de don où nous pouvons offrir ce vélo qui prend la poussière à un inconnu, juste pour le plaisir de faire (co-recyclage.com - fr.freecycle.org - reallyreallyfree.org). Où le touriste peut encore trouver une bonne âme qui l’accueille sur son sofa ou prenne le temps de lui faire visiter sa ville par pure gentillesse (couchsurfing.org - globalgreeternetwork.info).

Des réseaux de coopération

« Quand on lui en donne l’occasion, l’être humain est naturellement disposé à collaborer avec les autres par pure joie de contribuer à l’intérêt général », affirme l’économiste américain Jeremy Rifkin dans son dernier essai, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. Pour preuve : le succès phénoménal des projets d’informatique distribuée, une mise en réseau bénévole de millions d’ordinateurs personnels pour aider la recherche scientifique (boinc.berkeley.edu). Aussi voit-on se multiplier les modèles de coopération comme Wikipédia ou Linux, où des milliers d’internautes partagent leurs connaissances. Partout, les forums de soutien sur Internet sont devenus la nouvelle agora où les individus en quête de sens se rassurent et se secourent. (...)

Retrouvez l'intégralité de l'enquête sur psychologies.com, ici.

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