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  • Cécile Guéret

Enquête : La musique n'a pas d'âge


Le 21 juin, c’est la fête, et chacun a le droit d’être musicien ! De nombreux adultes, inhibés, n’osent pas se mettre à jouer, et pourtant il est plus facile de développer sa fibre musicale sur le tard… Isabelle, Jean-Jacques et Pascale racontent.

Bien sûr, un enfant qui fait grincer son violon reste attendrissant, alors qu’un homme ou une femme imposant la même torture à son entourage joue avec sa vie ! C’est injuste : la «mignonitude» résiste mieux aux fausses notes qu’au nombre des années. Faut-il pour autant renoncer à la musique dès que l’on a appris à faire ses lacets ? Fort heureusement, non. Car les adultes ont bien d’autres atouts pour devenir virtuoses.

D’abord, note Emmanuel Bigand, musicologue, spécialiste de la psychologie cognitive de la musique, et coauteur de Musique et Cerveau (Sauramps médical, 2012), « si les enfants apprennent plus facilement, les études d’imagerie montrent que la plasticité du cerveau reste importante toute la vie et que, chez l’adulte débutant, il se réorganise presque tout de suite pour développer une compétence musicale ».

Non seulement la mémoire ne sature pas, mais elle fait de la place pour enregistrer de nouvelles informations. Le cerveau mature est alors plus performant pour mettre les connaissances en lien et leur donner du sens. Sans compter que, avec l’âge, la capacité de travail s’accroît, et la concentration et la motivation sont plus claires. « Pour peu que le joueur soit motivé, il apprendra beaucoup plus vite qu’un enfant qui s’en fiche », relève Emmanuel Bigand. Qui note tout de même que, « s’il n’est pas cognitif, le frein peut être moteur, l’adulte ayant un corps moins malléable pour se couler dans le geste du musicien».

Peur de la difficulté, de l’échec, du ridicule, nombreuses sont les raisons de ne pas s’y mettre. «C’est dommage, car la musique sollicite plus de compétences cognitives, émotionnelles, physiques et sociales que la plupart des activités, reprend le musicologue. C’est donc un excellent moyen de lutter contre le vieillissement cérébral. » Isabelle, Jean-Jacques et Pascale nous confient comment ils ont redécouvert le plaisir de jouer.

Retrouvez l'intégralité de l'article sur psychologies.com, ici.

Et les témoignages de :

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