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  • Cécile Guéret

Témoignage de Marie-Axelle, 49 ans : "J'admire sa gentillesse, même si elle m'énerve&q


Marie-Axelle, 49 ans, coordinatrice d'un centre d'information pour les personnes âgées :

« Au début, j’admirais Bertrand pour ce que nous allions construire ensemble, pour le potentiel de notre couple. Je le fantasmais en père idéal dans notre future maison, en mari protecteur et toujours présent. Je me racontais un roman. Bien sûr, il est descendu de ce faux piédestal.

Aujourd’hui, le regard que je lui porte est plus juste, il s’est resserré sur ce qui le concerne réellement. L’objet d’émerveillement, qui ne s’est pas démenti depuis trente ans, est sa gentillesse, sa bienveillance. L’envers du décor, c’est qu’il frise parfois l’angélisme. Il aime tout le monde, et ça m’énerve !

J’ai aussi des moments d’admiration ponctuels. Quand, par exemple, il produit un super film. Souvent, je ne sais pas le lui dire, j’ai peur qu’il le prenne comme un compliment convenu pour l’ensemble de son travail, alors que c’est pour celui-là, particulièrement beau. Je devrais plus lui dire quand je l’admire.

Quand je saisis un regard d’admiration de sa part, ça me remplit de chaleur, ça me donne confiance en moi. Là, je sais qu’il m’aime ! À l’inverse, il peut m’arriver de le trouver nul, de me demander ce que je fais avec ce mec si peu admirable… Ça dure deux heures ou deux jours, et il me surprend à nouveau ! C’est un équilibre.

Si j’étais totalement éblouie, je ne pourrais pas l’aimer : je me sentirais trop inférieure. Si je ne l’étais en rien, je ne me serais jamais intéressée à lui ou je ne serais plus amoureuse. Je l’aime parce qu’il m’est complémentaire, qu’il a des qualités que je n’ai pas. Et je suis sûre qu’il cache encore plein de sujets d’admiration. »

Retrouvez le dossier complet "Couple : Faut-il admirer l'autre pour l'aimer ?", avec :

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