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  • Cécile Guéret

Décryptage : "le phénomène Nabilla"


Nabilla, starlette de télé-réalité, défile désormais pour Jean Paul Gaultier, a sa propre émission (Nabilla, Dynastie Reality sur NRJ12) et comptabilise des dizaines de milliers d' « amis » sur Facebook. Pourquoi fascine-t-elle tant ?

Nabilla est une poupée et se place ainsi dans son rapport aux autres. D’abord par l’étonnant aplomb avec lequel elle justifie son ignorance. Elle assume ne rien connaître en histoire (« C’est la Guerre mondiale de 78 ! »), ne pas voter (« J’ai déjà du mal avec ma droite et ma gauche »), n’avoir aucun avis politique (Cahuzac est « très bien », Le Pen est « un mec marrant »). « Pas cultivée, mais sincère », « je fais des fautes, j’ai des lacunes, mais je m’en fous », lance-t-elle en minaudant, à grand renfort de moue candide et d’yeux de biche. Son excuse : elle est spontanée et n’a « que 21 ans ». Nabilla a en effet la capacité, en un battement de cils, de passer de la bimbo tous seins dehors et femme d’affaires propriétaire de la marque "Allô quoi" à la fillette innocente, ingénue et responsable de rien. Un jeu d’écervelée qu’elle joue à merveille, parfois agaçante, parfois touchante.

Avec ses talons vertigineux, ses robes extracourtes et ses décolletés pigeonnants, la jeune fille reprend les codes classiques de l’hyperféminité. Elle affiche des signes sexuels sans équivoque et revendique son envie d’être désirée. Jusque-là, rien de nouveau. Mais à la différence d’autres pin-up, Nabilla va un cran plus loin. (...)

Retrouvez l'article dans son intégralité sur psychologies.com, ici.

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