Dans un article intitulé "Contre l'anxiété, 7 méthodes qui marchent vraiment", Psychologies.com met en avant la gestalt-thérapie. J'aime beaucoup la manière dont en parle le psychiatre et gestalt-thérapeute italien Gianni Francesetti : « L’anxiété, d’un point de vue gestaltiste, est autant une expression de l’histoire personnelle que d’une difficulté à vivre au sein de notre environnement, caractérisé par l’incertitude, la complexité et la solitude, explique Gianni Francesetti. Pour le thérapeute, le patient est moins un malade qu’un être humain en quête de sens, qui exprime le malaise de son temps. Le facteur thérapeutique essentiel est la qualité du contact entre le thérapeute et son patient : le premier soutient le développement du second, qui gagne en sécurité et se retrouve enfin en capacité de faire des choix. » Pour ma part, je me reconnais peu dans les expérimentations type "chaise vide" ou psychodrame évoquées dans l'article. En revanche, l'ouvrage"Attaques de panique et postmodernité", publié sous la direction de Gianni Francesetti, a été une lecture importante pour moi au regard de l'articulation entre "les perspectives cliniques et sociales de la gestalt" (comme le dit le sous titre). Nous ne sommes pas des individus isolés, à l'écart de la société. Nous habitons le monde, nous sommes situés dans une culture, une société, un contexte historique, et cela me semble indispensable de ne pas l'oublier quand nous parlons de souffrance psychique.