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  • Cécile Guéret

Solidarité : guide pratique de l’engagement


Vous aimeriez vous engager auprès des plus pauvres, des réfugiés, des enfants ou des personnes âgées, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Nous avons sélectionné quelques contacts pour vous aider à passer à l’action. Car si on ne peut pas aider tout le monde, tout le monde peut faire un petit quelque chose pour aider.

Pour aider les réfugiés :

- Selon Amnesty International, toutes les deux heures, une personne meurt en Méditerranée. En Grèce, les sauveteurs en mer, bénévoles, ont besoin de soutien financier. Renseignements : http://en.proactivaopenarms.org (en anglais).

- Les sauveteurs de la fondation MOAS (Migrant Offshore Aid Station), à Malte, viennent aussi en assistance aux migrants en détresse en mer.

- Partout en France, plusieurs associations cherchent des personnes pour accueillir des demandeurs d’asile à l’exemple de :

L’Association d’Entraide aux Minorités d’Orient, chrétienne, qui a une grande expérience en la matière. Où que vous soyez en France, recevez une famille chez vous. L’association vous assistera dans les démarches auprès de l’Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides (OFPRA) pour la faire venir et vous soutiendra tout au long de leur séjour.

L’association Réfugiés Bienvenue, fondée par des étudiants en droit en septembre 2015, recherche des familles d’accueil pour un mois minimum en Ile de France ou en région nantaise. « Les demandeurs d’asile ont une autorisation provisoire de séjour le temps d’obtenir leurs papiers et sont suivis par des travailleurs sociaux », précise Émile le Menn, président de l’association.

- Si vous ne pouvez pas accueillir, vous pouvez aussi :

> Aider ceux qui le font via l’Association d’Entraide aux Minorités d’Orient, en proposant un soutien logistique : faire des courses, aider pour les démarches administratives, garder les enfants une soirée, emmener la famille visiter des lieux culturels, etc.

> Parrainez un demandeur d’asile via l’association Réfugiés Bienvenue en le rencontrant une fois par semaine (au moins deux fois par mois) afin de lui permettre de pratiquer le français, de se familiariser avec notre culture et de prendre ses repères par le biais d’activités diverses (repas, visites de musées, etc.). « Le but est de créer des moments conviviaux plutôt que relations assistant-assisté. Et les binômes participent à des évènements collectifs organisés par l’association », annonce Émile le Menn. L’association Singa propose elle aussi des « matchings », soit des rencontres par affinités : « Aller faire un jogging ensemble, un cours de yoga, échanger des recettes de cuisine… Passer du temps ensemble favorise l’intégration socio-économique » ajoute Alice Barbe, la codirectrice.

- A Paris, rejoignez les initiatives spontanées de citoyens regroupés sur facebook : « La Veilleuse », « Le comité de soutien des migrants de la chapelle » ou le récent « Soutien aux réfugiés de République ».

Vous pourrez suivre, en direct, où sont les campements, régulièrement délogés par les forces de police. Les groupes étant très réactifs, vous saurez quels sont les besoins immédiats : apporter de la nourriture, répondre à une urgence sanitaire pour un enfant Porte de Saint-Ouen, apporter des couvertures de survie à République, etc. « Nous avons besoin d’accompagnants pour les réfugiés qui doivent se rendre à l’hôpital ou à la préfecture », ajoute Marie-Laure Malric, l’une des 12 citoyennes engagée dans La Veilleuse. « Nous sommes une poignée, sur le terrain depuis septembre, et nous sommes fatiguées. Nous avons besoin de relais », reprend-elle. Sur les campements, la présence de citoyens français est indispensable pour expliquer la situation aux élus (quand ils passent), négocier avec la police pour qu’ils repoussent le démantèlement des campements de quelques heures ou avec les éboueurs pour ne pas qu’ils jettent les tentes à la poubelle. « Et souvent, une seule personne est là pour y faire face », ajoute-t-elle. (...)

Sommaire :

  • Pour aider les réfugiés

  • Pour choisir une association près de chez vous

  • Pour un « one shot » (reconductible)

  • Et si vous manquez de temps

Retrouvez la suite du Guide pratique sur psychologies.com, ici.

Retrouvez l'enquête "L'altruisme, c'est pas si facile" ainsi que les témoignages de Pierre, 46 ans, qui a accueilli une famille de réfugiés chez lui ; et de Madeleine, 34 ans, qui aimerait accueillir des réfugiés.

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