top of page
  • Cécile Guéret

Appel à plus de bienveillance au travail, le décodage.


La crise économique renforce la pression et tend les relations au travail. C’est pourquoi, tout en restant soucieuses de performance, de plus en plus d’entreprises sont convaincues de la nécessité d’accompagner les salariés. Être bienveillant au travail, c’est possible. C'est l'Appel que lance Psychologies, aujourd'hui signé par plus de 300 entreprises.

Crise financière et économique, pression actionnariale, précarisation de l’emploi, chômage… Le monde du travail n’est pas gentil. Appeler à la bienveillance quand les difficultés semblent insurmontables et les perspectives si sombres peut paraître idéaliste, naïf, voire indécent. D’autant que d’autres maux s’ajoutent à la litanie : harcèlement, stress, dépression… Pour beaucoup, la souffrance n’est pas un mot à la mode, mais une réalité vécue au quotidien. En avril dernier, le baromètre du bien-être au travail publié par Ipsos révélait ses taux les plus bas depuis 2007 : seulement 31 % des salariés se disaient « souvent heureux au travail », et 40 % confiaient un manque de motivation.

Alors que la tourmente économique plonge chacun dans l’anxiété tout en demandant l’engagement de tous, la bienveillance s’impose comme une nécessité. Parce que le but d’une entreprise – l’aurait-on oublié ?–, c’est avant tout d’améliorer la vie des hommes et de la cité. Ou, au moins, parce que bien-être et performance sont indissociables, les entreprises attentives au « facteur humain » étant plus compétitives et innovantes. Beaucoup l’ont déjà compris. Même le Mouvement des entreprises de France (Medef), que l’on n’attendait pas sur ce terrain, affirme dans son « Manifeste pour un nouveau management » qu’un « retour à la croissance durable requiert de réinscrire l’homme au coeur du projet d’entreprise ». Le monde change. Un nouveau paradigme émerge, et « les sociétés qui s’engagent sur cette voie seront les plus solides demain », assure Jacques Huybrechts, fondateur du réseau Entrepreneurs d’avenir. (...)

Retrouvez l'intégralité de l'enquête sur psychologies.com, ici. Ainsi que notre "Appel à plus de bienveillance au travail".

10 vues0 commentaire
bottom of page